La course d'orientation à ski (qui se pratique en ski de fond) combine les plaisirs de la glisse à ski à ceux de l’orientation. Les pratiquants doivent retrouver des balises placées sur des pistes de ski de fond, damées ou tracées par les machines ou par les skieurs ; il n'y a en principe pas de hors-piste.
L'équipement est identique à celui du skieur de fond traditionnel. Mais ne pouvant tenir la carte en main, l'orienteur a besoin d'un porte-carte spécial qui, attaché devant lui, libère ses mains et permet une lecture facile de la carte. Le skieur peut emporter avec lui une trousse de réparation et de fartage pour ses skis car l'assistance extérieure n'est pas autorisée lors des épreuves officielles.
L'élément le plus important de la carte de course d'orientation à ski est le réseau de pistes (chemins, sentiers, traces ) qui sert à l'orienteur pour choisir le parcours ptimal d'un poste à l'autre en fonction : de leur longueur, de leur classification (+ ou - large, skating ou trace directe) et de leur dénivelé. La carte comporte des surcharges destinées à indiquer la praticabilité des sentiers et chemins enneigés et à mentionner les routes déneigées. Les courbes de niveau ainsi que quelques aspects principaux du "paysage" sont conservés mais les densités de végétation ainsi que les détails (indispensables pour l'orienteur à pied) ont presque tous disparus pour mettre en relief le réseau de pistes qui est l'élément indispensable de déplacement de l'orienteur à ski. Les espaces choisis pour les compétitions comportent souvent un réseau de chemins très dense et les concurrents les plus rapides arrivent à des jonctions toutes les quinze secondes.
©Eric Mermin