En France, la course d'orientation à VTT fait sa première apparition dans l'édition 87 du Trophée des Alpes. Trois ans plus tard, en 1990, le 1er championnat de France de course d'orientation à VTT voit le jour.
La course d'orientation à VTT nécessite une bonne maîtrise de la pratique du VTT, alliée à une bonne technique de lecture de la carte, qui se retrouve fixée au cadran du vélo. Tout le monde peut pratiquer. Toutefois, le VTT demande un effort physique soutenu et les descentes, souvent très techniques, requièrent une bonne maîtrise de son vélo.
La course d'orientation à VTT se pratique sur tous types de terrains, sur des parcours qui varient généralement de 10 à 35 km selon la catégorie d'âge et le format de course. Toutefois, à la différence de la course d’orientation à pied, les balises sont placées uniquement sur des routes ou des chemins. La carte d’orientation à VTT est donc sensiblement différente puisqu’elle a la particularité d'indiquer aux pratiquants l'état des chemins selon leur « cyclabilité » et leur « largeur » (possibilité de rouler vite ou non). Pour optimiser sa course, il s'agit donc des principaux éléments à prendre en compte.
Côté équipement, pour pratiquer la course d’orientation à VTT, il est indispensable de posséder un VTT de type cross-country, un porte-carte (de préférence rotatif) qui sera fixé au centre du guidon, ainsi qu’un casque (obligatoire).
©Grégory Blot